Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.

Louise LABÉ (1524-1566) 

Bonjour marideMary

Je te remercie pour ton commentaire.
Ce qui va rester prometteur c'est ma futur rencontre avec une grande Dame.
Cette semaine, alors que je errais à ne plus savoir ou aller sur le net,
je me décida à retourner sur un site ou je n'étais plus passée depuis très longtemps.
Un pseudonyme m'interpella, mais je ne savais comment aller l'aborder.
J'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai demandé un renseignement.
Elle a été très aimable d'entrée.
Pour le moment, je ne vais pas encore m'étaler, car je ne sais si elle souhaite que je
puisse la citer, la rencontre quant à elle sera déterminante et j'espère
avoir à vous conter de belles histoires en sa compagnie.

Madame, je vous remercie pour la rencontre que vous m'offrez, je vous embrasse.
Cystenian, je te remercie de me laisser vivre certaines choses, tu as déjà tellement
accepté pour moi, je t'aime mon amour, je t'embrasse.
Alana:).