Toutes les tendances fabricatrices sont évanescentes...
Tout ce qui
est evanescent s'achève dans la douleur.
Tout ce qui est douleur est exempt de soi et ce qui est exempt de soi est vide.
J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pentre autrement que je ne devrais penser,
et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité.
En-dessous de chaque article, vous trouverez différentes catégories suivant mes humeurs journalières.Mes doutes,
mes envies, mes plaisirs, mes peurs....Etc...Etc...
Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou que je me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami, n'entre pas sans désir.
Paul Valéry
Bonjour Duncan,
Hier, lorsque j'ai placé ton texte sur le blog, je voulais y répondre, mais j'étais trop fatiguée, je prends donc le temps maintenant.
Je suis bien d'accord sur ce point, la technologie actuelle nous offre tant de possibilités de communiquer avec le monde, mais pourtant, isolés nous le devenons de plus en plus.
Nous en sommes arrivés à une aire ou nous nous méfions de tout le monde, ou nous ne prenons plus la peine de s'attarder sur le pauvre gars seul quemendant deux trois sous.
Où la vie devient trop pressante, plus le temps de rien, nous sommes conditionnés par un emploi du temps beaucoup trop lourd et des journées de 24HOO deviennent insuffisantes.
Où des gosses se retrouvent seuls dans les cours de récrés exclus.
Où personne n'aide la petite mèmère à monter dans le bus.
Où l'on entend des hurlements non loin, mais n'allons pas voir qui se trouve en dangêr.
Où la violence est devenue courante à chaque coin rue.
Où l'on allume la TV et observons la déblacle de notre monde.
Où des personnes meurent en silence sans personne autour d'eux.
Où l'on essai de croire en l'humanité, pendant qu'EDF vient couper.
Où l'on travaille pour survivre oui, ou vivre également pour ne pas perdre totalement de vue qui nous sommes. Et où des hommes et des femmes espèrent trouver l'amour.
Serait-il si simple de changer le monde?
Changer le regard que nous avons de l'autre?
Pouvons nous croire que tous les idéalistes ne sont plus parmis nous?
Croire que nos enfants souhaitent un monde ou toutes et tous pourraient vivre en totale harmonie sans que l'argent ne soit le pouvoir?
Je ne crois ni en Dieu, ni au Diable, je ne me projete plus dans le futur, mais ne vie que pour le présent.
Mercredi 10:40 une journée ordinaire ensoleillée mais un peu fraiche.
j'aurais pu parler réellement de ce que je viens d'exprimer plus haut avec une personne qui partirait qui sait en mon sens, mais je suis sans doute moi même isolée à écrire quelques mots suivant
les jours sur mon blog.
Je vous embrasse toutes et tous, au plaisir de vos passages.
On ne désire que ce dont on manque.
Manque: absence, insuffisance, carence, privation, faiblesse, ...
Controle: domination, encadrement, maîtrise, régulation, possession,...
Zouaoua, merci de ta propre vision..
Si c'est libérateur pour les uns..Les autres peuvent s'y sentir enchaînés.
L'accepter pourtant mais se détruisant.
Crachant au monde qu’il effleure
Sa bourdonnante vanité,
L’homme est un moucheron d’une heure
Qui veut pomper l’éternité.
C’est un corps jouisseur qui souffre,
Un esprit ailé qui se tord :
C’est le brin d’herbe au bord du gouffre,
Avant la Mort.
Puis, la main froide et violette,
Il pince et ramène ses draps,
Sans pouvoir dire qu’il halète,
Étreint par d’invisibles bras.
Et dans son cœur qui s’enténèbre,
Il entend siffler le remord
Comme une vipère funèbre
Pendant la Mort.
Enfin, l’homme se décompose,
S’émiette et se consume tout.
Le vent déterre cette chose
Et l’éparpille on ne sait où.
Et le dérisoire fantôme,
L’oubli vient, s’accroupit et dort
Sur cette mémoire d’atome,
Après la Mort !
Maurice Rollinat (les nevroses)
Il y a de ces jours ou nous n'avons plus de rêves.
Ou nous oublions de sourire.
Des jours ou notre reflet nous est insupportable.
Ou nous n'arrivons plus à ressentir.
Des jours ou l'on voudrait être oublié.
Ou les nuits approchent trop vite.
Ou nous passons à côté d'ombres.
Des jours avec des regrets.
Ou nous voudrions tout recommencer.
Ou nous ne pouvons oublier.
Des jours ou il faut faire comme si.
Ou nous devenons étranger à nous même.
Ou il y a trop d'angoisses.
Des jours ou nous ne trouvons notre place.
Des jours sans espoir.
Ou même pleurer est une difficulté.
Ou n'attendons plus rien.
C'est un jour quelconque, nous sommes le 03 juin, je n'ai ni voulu faire de la poésie, encore moins de rimes.
J'avais juste envie d'écrire ces mots, en esperant me soulager, je ne sais même pas si c'est une réussite et spécialement, aucune importance.
La libellule s'en va buller.
Alana.
Droite et longue comme un cyprès,
Mon ombre suit, à pas de louve,
Mes pas que l'aube désapprouve.
Mon ombre marche à pas de louve,
Droite et longue comme un cyprès.
Elle me suit, comme un reproche,
Dans la lumière du matin.
Je vois en elle mon destin
Qui se resserre et se rapproche.
A travers champs, par les matins,
Mon ombre suit, comme un reproche.
Mon ombre suit, comme un remords,
La trace de mes pas sur l'herbe
Lorsque je vais, portant ma gerbe,
Vers l'allée où gîtent les morts.
Mon ombre suit mes pas sur l'herbe,
Implacable comme un remords.
Renée VIVIEN (1877-1909)
(Recueil : La Vénus des aveugles)
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