Nous devons croire que tout a une cause, comme l'araignée tisse sa toile afin d'attraper les mouches, et le fait bien avant de savoir qu'en ce monde il existe des mouches.
Georg Christoph Lichtenberg
Extrait de Le miroir de l'âme
Toutes les tendances fabricatrices sont évanescentes...
Tout ce qui
est evanescent s'achève dans la douleur.
Tout ce qui est douleur est exempt de soi et ce qui est exempt de soi est vide.
J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pentre autrement que je ne devrais penser,
et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité.
En-dessous de chaque article, vous trouverez différentes catégories suivant mes humeurs journalières.Mes doutes,
mes envies, mes plaisirs, mes peurs....Etc...Etc...
Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou que je me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami, n'entre pas sans désir.
Paul Valéry
Nous devons croire que tout a une cause, comme l'araignée tisse sa toile afin d'attraper les mouches, et le fait bien avant de savoir qu'en ce monde il existe des mouches.
Georg Christoph Lichtenberg
Extrait de Le miroir de l'âme
Le Maître dit : « Il est bon d’habiter là où règne le sens de l’humanité. Pourrait-on appeler sage un homme qui choisirait de n’y point habiter ? »
Lunyu, ou les Entretiens de Confucius
Une belle semaine à toutes & tous, pour ma part, il est grand temps que je me couche, je vous embrasse, Alana.
Dites vous tout à tout le monde?
Vous arrive t-il de dissimuler?
Atténuer vous la vérité?
Ou au contraire vous abritez vous?
Aller vous oser nous le dire?
Rien ne demande plus de circonspection que la vérité, car c'est se saigner au cœur que de la dire. Il faut autant d'adresse pour la savoir dire que pour la savoir taire. Par un seul mensonge l'on
perd tout ce que l'on a de bon renom. La tromperie passe pour une fausse monnaie, et le trompeur pour un faussaire, qui est encore pis. Toutes les vérités ne se peuvent pas dire : les unes parce
qu'elles m'importent à moi-même, et les autres parce qu'elles importent à autrui.
Baltasar Gracian
à
O Si le Seigneur penchait son front sur mon trépas,
Je lui dirais : « O Christ, je ne te connais pas.
« Seigneur, ta stricte loi ne fut jamais la mienne,
Et je vécus ainsi qu’une simple païenne.
« Vois l’ingénuité de mon cœur pauvre et nu.
Je ne te connais point. Je ne t’ai point connu.
« J’ai passé comme l’eau, j’ai fui comme le sable.
Si j’ai péché, jamais je ne fus responsable.
« Le monde était autour de moi, tel un jardin.
Je buvais l’aube claire et le soir cristallin.
« Le soleil me ceignait de ses plus vives flammes,
Et l’amour m’inclina vers la beauté des femmes.
« Voici, le large ciel s’étalait comme un dais.
Une vierge parut sur mon seuil. J’attendais.
« La nuit tomba… Puis le matin nous a surprises
Maussadement, de ses maussades lueurs grises.
« Et dans mes bras qui la pressaient elle a dormi
Ainsi que dort l’amante aux bras de son ami.
« Depuis lors j’ai vécu dans le trouble du rêve,
Cherchant l’éternité dans la minute brève.
« Je ne vis point combien ces yeux clairs restaient froids,
Et j’aimai cette femme, au mépris de tes lois.
« Comme je ne cherchais que l’amour, obsédée
Par un regard, les gens de bien m’ont lapidée.
« Moi, je n’écoutai plus que la voix que j’aimais,
Ayant compris que nul ne comprendrait jamais.
« Pourtant, la nuit approche, et mon nom périssable
S’efface, tel un mot qu’on écrit sur le sable.
« L’ardeur des lendemains sait aussi décevoir :
Nul ne murmurera mes strophes, vers le soir.
« Vois, maintenant, Seigneur, juge-moi. Car nous sommes
Face à face, devant le silence des hommes.
« Autant que doux, l’amour me fut jadis amer,
Et je n’ai mérité ni le ciel ni l’enfer.
« Je n’ai point recueilli les cantiques des anges,
pour avoir entendu jadis des chants étranges,
« Les chants de ce Lesbos dont les chants se sont tus.
Je n’ai point célébré comme il sied tes vertus.
« Mais je ne tentai point de révolte farouche :
Le baiser fut le seul blasphème de ma bouche.
« Laisse-moi, me hâtant vers le soir bienvenu,
Rejoindre celles-la qui ne t’ont point connu !
« Psappha, les doigts errants sur la lyre endormie,
S’étonnerait de la beauté de mon amie,
« Et la vierge de mon désir, pareille aux lys,
Lui semblerai plus belle et plus blanche qu’Atthis.
« Nous, le chœur, retenant notre commune haleine,
Ecouterions la voix qu’entendit Mytilène,
« Et nous préparerions les fleurs et le flambeau,
Nous qui l’avons aimée en un siècle moins beau.
« Celle-là sut verser, parmi l’or et les soies
Des couches molles, le nectar rempli de joies.
« Elle nous chanterait, dans son langage clair,
Ce verger lesbien qui s’ouvre sur la mer,
« Ce doux verger plein de cigales, d’où s’échappe,
Vibrant comme une voix, le parfum de la grappe.
« Nos robes ondoieraient parmi les blancs péplos
D’Atthis et de Timas, d’Eranna de Télos,
« Et toutes celles-là dont le nom seul enchante
S’assembleraient autour de l’Aède qui chante !
« Voici, me sentant près de l’heure du trépas,
J’ose ainsi te parler, Toi qu’on ne connaît pas.
« Pardonne-moi, qui fus une simple païenne !
Laisse-moi retourner vers la splendeur ancienne
« Et, puisque enfin l’instant éternel est venu,
Rejoindre celles-là qui ne t’ont point connu. »
Renée Vivien.
A Zouaoua,
Yehudi Menuhin a dit:
Du silence naît tout ce qui vit et dure ; car c'est le silence qui nous relie à l'univers, à l'infini, il est la racine de l'existence et par là l'équilibre de la vie.
Mais je préfère la pensée d'Honoré de Balzac,
Quoi de plus complet que le silence ?
A Tof,
Nos rêves sont aussi notre envie de vivre.
Merci de vos commentaires, un très bon WE à tous deux.
Zouaoua et Tof, je vous embrasse, au plaisir de vous lire.
On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore
de les marier à une réalité dont on devient responsable.
Marc Levy
Extrait de Où es-tu
Merci à Vous MyLady et Nicolas, bises, Alana:).
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Si je te parle c'est pour mieux t'entendre
Si je t'entends je suis sûr de te comprendre
Si tu souris c'est pour mieux m'envahir
Si tu souris je vois le monde entier
Si je t'étreins c'est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir
Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons...
Paul Eluard
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