Alana

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J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pentre autrement  que je ne devrais penser, et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité.

Alana sans dessus dessous




En-dessous de chaque article, vous trouverez différentes catégories suivant mes humeurs journalières.Mes doutes, mes envies, mes plaisirs, mes peurs....Etc...Etc...

 

Aux égaré(es)


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Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou que je me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami, n'entre pas sans désir.

Paul Valéry

Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 18:16




Bonjour Zouaoua,

Et bien, voilà un moment que je ne t'avais lu ici même.
J'espère que tu te portes bien...

Je t'embrasse, à très bientôt, Alana.

Je me permets de placer une très jolie citation de Sénèque, en espérant que tu puisses l'apprécier.

La vie ressemble à un conte ; ce qui importe, ce n'est pas sa longueur, mais sa valeur.
Sénèque 


Bonjour Max,

Voilà si longtemps que je ne t'avais croisé.
C'est une plaisir que de te relire ici même, j'ai aimé tous tes mots poétiques que j'ai lu au travers de ton Blog, mais aussi ceux que tu avais alors écrit pour moi il fut un temps.
J'espère que depuis tout ce temps, tu vas bien et que tu es heureux :).

Je t'embrasse Alana.


Bonjour Michel,

Et non, je ne sais ce qui se passe dans les hautes sphères de la SPA, je pense que vous faites référence à mon dernier commentaire que j'avais placé alors sur votre blog, concernant le contraste entre l'animal et l'humain, bien que toutes espèces vivantes méritent le respect.

C'est le choix de chacun, pourtant, j'insiste encore une fois que je suis CONTRE la "NON PARTICIPATION" au péril de vies.
Ainsi est encore mon choix, celui de vous le dire, sans pour autant vous le hurler.

Oui nous vivons dans un pays où il y a de plus en plus d'aberrations, cependant, nous pouvons encore nous faire entendre, alors, que chacun fasse comme bon lui semble, "passifs" ou non, nous sommes libres de nox choix, de nos actes, des conséquences qui pourraient en découler, positives ou non, le tout sans propagande  forcée..

Alana.

Par Alana - Publié dans : Alana émotive
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Dimanche 2 novembre 7 02 /11 /Nov 22:26



Couchée à travers le divan, les pieds par terre
Et sa touffe de poils bouffant en flots légers
Elle caresse avec des gestes allongés
Son corps chaud que nul vin viril ne désaltère.
 
Elle s’aime, occupée à d’éternels loisirs
À l’ombre des tentures et des palmes vertes.
Ses doigts efféminés par les mauvais désirs
Rôdent luxurieux autour des chairs ouvertes
 
Ils savent, en errant sur le ventre, creuser
Dans la peau la marque amoureuse d’un baiser
Qu’aurait donné la bouche idéale d’un homme.
 
Ils savent effleurer les hanches doucement
Et mouler à la peau des seins leurs palmes, comme
Un corps souple de femme sur un corps d’amant.

Pierre Louÿs
Par Alana - Publié dans : Poésie
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Dimanche 2 novembre 7 02 /11 /Nov 00:27




C’est un plus petit coeur
Avec la pointe en l’air ;
Symbole doux et fier
C’est un plus tendre coeur.
 
Il verse ah ! que de pleurs
Corrosifs plus que feu
Prolongés mieux qu’adieu,
Blancs comme blanches fleurs !
 
Vêtu de violet,
Fait beau le voir yssir,
Mais à tout le plaisir
Qu’il donne quand lui plaît !
 
Comme un évêque au choeur
Il est plein d’onction
Sa bénédiction
Va de l’autel au choeur.
 
Il ne met que du soir
Au réveil auroral
Son anneau pastoral
D’améthyste et d’or noir.
 
Puis le rite accompli,
Déchargé congrûment,
De ramener dûment
Son capuce joli.

Paul Verlaine

Par Alana - Publié dans : Poésie
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Vendredi 31 octobre 5 31 /10 /Oct 01:15




Sorcières, vampires et fantômes... Le 31 octobre, pas besoin de faire appel à votre imagination pour trembler de peur...

Je vous embrasse toutes & tous, Alana.

 

Par Alana - Publié dans : Pêle-mêle
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Mercredi 29 octobre 3 29 /10 /Oct 23:58




Indécente, je pense l'avoir toujours été, mais parfois il est arrivé aussi que je sois très pudique devant Cystenian.
Ces derniers temps, je suis très provocatrice, non pas dans les jeux de soumission, parce que nous mettons un peu cela de côté, point trop n'en faut avant de vite en arriver à la routine mais obscène et impudique mettant de côté toute convenance.

Actuellement, je suis de nouveau dans une période ou j'aime m'exiber et cette complicité que nous pouvons avoir à deux me plait tant.

Dimanche passé, nous avions décidé d'une petite promenade pedestre parce que le temps s'y prettait déjà mais aussi par envie d'eveiller l'excitation de Cystenian par cette balade un peu différente.
Une jupe sans dessous, bien que je préfère de loin les pantalons (lol), question de goût que voulez-vous.

Mais c'était à croire que tout le monde avait décidé de prendre le même chemin que nous, il était bien difficile de jouer les aguicheuses de plein-air de cette façon, entre Madame Duchnok promenant son chien...Monsieur Ouinouin racontant les derniers potins de quartier, la petite famille s'oxygenant avant de débuter une nouvelle semaine..
Bref...Nous marchons, encore et toujours...et là...Hi!Hi!...
Des étangs privés..Un était ouvert, avec un plus, une petite cabane vetuste...

Hop, nous voilà dans celle-ci...La jupe permettant tellement plus de facilité dans ces moments là...
Je vous laisse deviner la suite...

Un moment bien sympa de nouveau, autre décor, autre approche, autre atmosphère...

Par Alana - Publié dans : Impudique Alana
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Mercredi 29 octobre 3 29 /10 /Oct 13:38



Pratiquer la simplicité
 

[17,1] Il est une autre source assez féconde d'inquiétudes et de soins, c'est de se contrefaire, de ne jamais montrer un visage naturel, comme nous voyons maintes gens dont toute la vie n'est que feinte et dissimulation. Quel tourment que cette perpétuelle attention sur soi-même, et cette crainte d'être aperçu sous un aspect différent de celui sous lequel on se montre d'habitude ! Point de relâche pour celui qui s'imagine qu'on ne le regarde jamais qu'avec l'intention de le juger. En effet, maintes circonstances viennent, malgré nous, nous démasquer. Dût cette surveillance sur soi-même avoir tout le succès qu'on en attend, quel agrément, quelle sécurité peut-il y avoir dans une vie qui se passe tout entière sous le masque ?

[17,2] Au contraire, combien est semée de jouissances une simplicité vraie, qui n'a pas d'autre ornement qu'elle-même, et qui ne jette aucun voile sur ses moeurs ! Toutefois cette manière de vivre encourt le mépris, si elle se montre sur tous les points trop à découvert : car les hommes admirent peu ce qu'ils voient de trop près. Mais ce n'est point la vertu qui court le danger de perdre de son prix en se montrant aux regards ; mieux vaut être méprisé pour sa candeur, que continuellement tourmenté du soin de dissimuler. Il faut, à cet égard, un juste milieu ; car il est bien différent de vivre simplement ou avec trop d'abandon.

 

Par Alana - Publié dans : Philosophie
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Mercredi 29 octobre 3 29 /10 /Oct 11:17




Bonjour Mon Chéri,

Oui, tu as raison, mettre  cela dans un coin de mon esprit, mais parfois, de petites choses reveillent ces moments...
Sans pour autant que cela ne prenne des allures fatalistes.

Aujourd'hui, je peux en parler au passé.
Aujourd'hui, je suis toujours aussi heureuse d'être à tes côtés, peut-être encore plus qu'avant.
Et le soir, lorsque je ferme les yeux, je te vois encore.

Il est 11:12, le temps me parrait long sans toi, c'est toujours la même chose comme tu sais.
Et je n'ai qu'une hâte, que tu sois de retour.

Je t'envoie des baisers amoureux & bouillonnants.

Alana.

Par Alana - Publié dans : Cystenian
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Mardi 28 octobre 2 28 /10 /Oct 22:27




J'allais près d'une rivière
Quand Catin me dit tout bas:
« Tu as l'âme casanière
De ne prendre ici mon cas!»

 Aussitôt la soulevant,
Dessus l'herbe, je la jette,
Et lui troussant son devant,
Je défis mon aiguillette.

« Tout doux, tout doux, me dit-elle,
Ah ! ne poussez pas si fort !
Mais choyez une pucelle
Qui meurt d'une douce mort.»

Disant cela, ses genoux
Elle ouvrit d'un grand courage,
Et moi, je doublai mes coups
Pour m'y faire un chemin large.

« Eh bien ! ai-je le coeur lâche ?
Lui dis-je, quand je fus las.
- Non, dit-elle, si tu tâches
Trois fois d'embourrer mon bas. »

Anonyme (17e siècle)

Par Alana - Publié dans : Poésie
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Mardi 28 octobre 2 28 /10 /Oct 17:05


Bonjour Michel,

Bien entendu que vous pouvez vous en servir.
Je vais vous l'envoyer de suite par mail car sur le blog, la touche "anticlic" est activée.

Il y a des tas de choses dont j'aurais pu parler...
Comme la difficulté de se nourrir correctement de se loger de temps à autre à l'hôtel et le coût que cela engendre rien que pour un seul jour Etc..Etc..
Si vraiment vous souhaiteriez en savoir plus, je pourrai le faire dans un autre article.


Je ne l'ai jamais fait ici même, non pas par honte, mais parce que cela me semblait trop douloureux en invoquant cette partie de ma vie qui n'est pas si lontaine.

Par ces moments, nous apprenons, nous nous approchons encore plus de ceux que nous aimons à ne former plus qu'un binome, j'entends mon mari et mes enfants, mais hélàs aussi, on ne peut en ressortir exempt d'âpreté.

Que vous puissiez me demander de vous servir de ce texte au travers de votre blog politique me plait et me touche à la fois, parce que cela donne l'espoir que parmis les 64 000 000 d'habitants que la France comptent, on peut encore croire que des gens souhaitent que les choses bougent, il n'y a qu'à voir au niveau de certaines assos de quartiers...Et tellement d'autres personnes....avec ou sans pouvoirs.
 

Je vous embrasse, Alana.

Par Alana - Publié dans : Pêle-mêle
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Mardi 28 octobre 2 28 /10 /Oct 13:34


Un mardi...

06:30

Un réveil différent des autres, un petit déjeuner pris dans le plus grand silence inhabituel, une routine ne ressembla en rien aux autres jours.
Il est l'heure que les enfants partent pour le chemin de l'école.

O8:45

On sonne la porte, le moment tant craint est arrivé.
Un huissier en début de cortége, un serrurier mais aussi des policiers afin de s'assurer du bon fonctionnement de la procédure et les déménageurs.
Tout le monde pénétre dans l'appartement, le serrurier s'active déjà à la tâche en remplacant la serrure.
Les déménageurs se congratulent pour la mise en place des meubles à placer dans le camion.
Les policiers, eux, baissent la tête.
Et Maître X, lui, fait son job en tenant l'inventaire par écrit de tout ce que contient l'appartement.

Quelques mots sont échangés, à savoir, s'il est possible pour cette famille de prendre en charge les frais du garde meubles, celui-ci répond que non.

Tout va très vite, l'appartement se vide à grand pas, dans un silence presque funéraire.

Quelques signatures à apposer sur des papiers que l'huissier présente à la famille.

11:15

L'expulsion est terminée, on a pris la vie de quatre personnes pour la placer dans un autre part.
Cette l'histoire d'une famille, dont la vie a basculé un mardi, des faits qui se passe chaque jour, un peu partout en france mais aussi ailleurs.

Midi

Les parents vont chercher les enfants à l'école, écorchés, la gorge nouée...
Il va falloir leur dire qu'ils n'ont plus de chez eux.
Leur dire que leur chez eux deviendra désormais la rue.
Qu'aujourd'hui, pour ne pas heurter, on dira d'eux qu'ils ne sont que des SDF et non des clochards ou clodos.
Que les lendemains n'existent plus et que seul le jour présent comptera.
Trouver un abris pour dormir, manger, se laver, et tout cela dans la plus grande discrétion, pour n'interpeller personne.
Faire comme "Si" de rien, avertir les enfants qu'en aucun cas il ne faut en parler au risque de terribles réprésailles (placement).
Jamais rompre la promesse qui avait été faite, personne ne sera séparé les uns des autres.
Leur dire pourtant qu'il est encore possible de croire en l'être humain et que nous ne sommes pas entourer que de "salauds".
S'activer tout en esperant des jours meilleurs.
Se battre comme des fous et garder un semblant de dignité.
Quémender des places d'hôtel parfois au "115", mais sans que le mari ne puisse avoir ce droit sous pretexe qu'un homme peut se "demmerder".
Et puis d'autres fois avoir envie de tout foutre en l'air, parce que c'est insupportable...
Ainsi est la vie des exclus...

Lorsque vous vous balader ici et là...Qui n'a jamais croisé ce pauvre mec faisant la manche, lui donnant deux francs six sous parce que celui-ci plus qu'un autre vous aura attristé.
On peut  parfois basculer de façon vértigineuse et tout perdre.
Personne n'a le droit de juger.

Des histoires comme celle-ci seront toujours plus courantes de nos jours vu la conjoncture actuelle.
Elle fut la notre,la misère ne se devine pas toujours, certes, mais, garder sa fierté restera une force.


A l'approche de la trêve hivernale, j'avais envie de vous parler de ce moment de ma vie.
Certains vivent des angoisses terribles..
Vivre une expulsion est un moment extrémement douloureux.
La perte de tout repére et lorsqu'il n'y a jamais de mains tendues, c'est encore plus difficile, Oh non, pas de charité, mais simplement trouver un peu de chaleur humaine et de réconfort.

Sur ce...Passez une belle journée, je vous embrasse, Alana.

Par Alana - Publié dans : Mes confessions
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