Alana

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J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pentre autrement  que je ne devrais penser, et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité.

Alana sans dessus dessous




En-dessous de chaque article, vous trouverez différentes catégories suivant mes humeurs journalières.Mes doutes, mes envies, mes plaisirs, mes peurs....Etc...Etc...

 

Aux égaré(es)


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Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou que je me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami, n'entre pas sans désir.

Paul Valéry

Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 20:45



Bonsoir Marc,

Oui superbe extrait de ce passage du "Petit Prince" qu'Alexis avait placé il y a un moment.
Mais justement, qui ne reflétait pas mon idée de départ, celle de la "dépendance".
Comme le disait la légende sous la photographie que tu sembles apprécier " accepter d'autrui qu'il subvienne à des besoins nombreux et même superflus, et aussi parfaitement que possible, finit par vous réduire à un état de dépendance", or, je veux m'en détacher.
J'aime aussi énormément la poésie, mais ces temps-ci, je me tourne plus vers la philosophie d'Epicure qui m'apporte énormément de choses dans ma vie de tous les jours.

Pour la représentation de la photographie, effectivement, je suis bien d'accord avec toi, mais elle n'est jamais sans dépendance.
Alors l'amour placé toujours en premier, suivent ensuite les jeux entre deux personnes, en l'occurence la soumission, mais sans qu'il n'y est possession.

Alana.

Par Alana - Publié dans : Pêle-mêle
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Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 15:36




Tous les cent ans les néographes
Font une réforme de l'orthographe
En rognant les tentacules
Des gardiens de nos virgules
On voit alors nos gens de lettres
Chacun proteste à sa fenêtre
Mes consonnes, au nom du ciel !
Touche pas à mes voyelles !

La réforme de l'orthographe
M'eût pourtant évité des baffes
Quand je tombais dans le panneau
De charrette et de chariot

Le Roi pourtant fut bien le Roué
Le François devint le Français
Et Molière mit aussi
Un y à mercy
Le véritable sacrilège
Serait de suivre ce cortège
De vieilles lunes alambiquées
Eprises de compliqué

La réforme de l'orthographe
M'eût pourtant évité des baffes
Quand du tréfonds de ma détresse
J'oubliais toujours l's

Croquemonsieur et tirebouchon
N'ont plus besoin d'un trait d'union
Croquemadame et tapecul
N'en auront plus non plus
Contremaîtresse et contrefoutre
Eux-mêmes ne pourront passer outre
Entrecuisse et entrechat
N'ont pas non plus le choix

La réforme de l'orthographe
M'eût pourtant évité des baffes
C'est les cuisseaux et les levrauts
Qui me rendent marteau

Faudra aussi laisser quimper
Dans nos chères onomatopées
Ce trait unissant froufrou
Yoyo pingpong troutrou
On pourra souder nos bluejeans
Nos ossobucos nos pipelines
Vademecum exvoto
Feront partie du lot

La réforme de l'orthographe
M'eût pourtant évité des baffes
Mettre un t au bout de l'appât
Que n'avais-je fait là !

Et quand malgré nos vieux réflexes
On posera plus nos circonflexes
Sur maîtresse et enchaîné
On fera un drôle de nez
Mais les générations prochaines
Qui mettront plus d'accent à chaînes
Jugeront que leurs aînés
Les ont longtemps traînées

La réforme de l'orthographe
Contrarie les paléographes
Depuis qu'un l vient d'être ôté
A imbécillité


La réforme de l'orthographe         
Paroles et Musique: Pierre Perret   1992
© Editions Adèle

 


Par Alana - Publié dans : Poésie
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 12:21




...Sont-ils eux-même à plaindre la souffrance et la douleur ?
Ne l'avons-nous pas laissé partir, ne l'avons-nous pas accepté, laissé grandir ?
Si nous ne pouvons pas retenir la bête qui vit à l'intérieur,
Elle trouvera son chemin d'une façon ou d'une autre, à un moment.
Nous souviendrons-nous tous de la souffrance ?
Parce que si nous échouons elle sera vaine...
Par Alana - Publié dans : Musique
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 01:40




A la télévision, il n'y a pas que des choses que nous aimons, les séries répétitives, les jeux, les emissions TV avec des animateurs parfois très ballots.
Mais sans omettre la Star ac, chaque jour, à la même heure ainsi que le vendredi en première partie de soirée.
Emission qui m'insupporte pour le moins...

Cependant...S'il y a bien une personne qui m'enchante, m'attire et me fascine au détour  de mes nombreux zappings , c'est bien Armande Altai.
J'aime sa façon de se mouvoir, le personnage qu'elle se crée, je l'imagine tout à fait Maîtresse de mes songes.
Mais avouez que sur cette photo, toutes les personnes ayant des prédispositions pour les jeux de  soumission ne pourraient être insensibles à ses allures.

Bref, Madame, j'ai dit plus jamais, mais pourtant, sourire , il me serait difficile de resister bien longuement à des femmes de votre classe.

Je m'en vais gaiement me coucher en vous souhaitant à toutes et tous une merveilleuses nuit, je vous embrasse, Alana.

Par Alana - Publié dans : Les plaisirs d'Alana
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 23:00




Une des choses qui fait que l'on trouve si peu de gens agréables et qui paraissent raisonnables dans la conversation, c'est qu'il n'y en a quasi point qui ne pensent plutôt à ce qu'ils veulent dire qu'à répondre précisément à ce qu'on leur dit. Les plus complaisants se contentent de montrer une mine attentive, au même temps qu'on voit dans leurs yeux et dans leur esprit un égarement et une précipitation de retourner à ce qu'ils veulent dire, au lieu qu'on devrait juger que c'est un mauvais moyen de plaire que de chercher à se satisfaire si fort, et que bien écouter et bien répondre est une plus grande perfection que de parler bien et beaucoup, sans écouter et sans répondre aux choses qu'on nous dit.

Marquise de Sablé

Par Alana - Publié dans : Philosophie
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 18:08


Chers amis, vous vous imaginez que la guerre,
  
 
 
C'est la lutte contre les ennemis que l'on voit, la bataille, l'assaut,
l'ivresse du combat et finalement la victoire au plus vaillant.
Et non, ce n'est pas cela, la guerre .
La Guerre , c'est la lutte contre un ennemi invisible et qu'on sait fortement retranché, décidé à vendre chèrement sa vie.
Depuis quatre semaines que nous sommes sur le front de la bataille, personne n'a vu un Allemand !
Sont-ils là-haut, à la corne de ce plateau, ou parmi les betteraves ?
Ces ombres qui se déplacent en sont peut-être ? Mystère...
Personne ne le sait. Personne ne nous l'a dit. On nous a seulement recommandé de ne pas tirer, car des Français sont devant nous. 
 
   
La Guerre , c'est la marche, la nuit, dans des chemins creux boueux, défoncés, montagneux, où il faut des miracles d'équilibre pour ne pas tomber.
C'est la recherche de son emplacement pendant des heures.
C'est le fait de rester couché, quand on est à découvert, pour éviter les balles qui vous arrivent de partout.
C'est la marche, courbé, dans des boyaux tortueux ou dans des tranchées.
 

La Guerre, c'est le travail de nuit, pour creuser, creuser toujours ou bien le travail de jour, accroupi,
à genoux ou assis, avec la crainte des obus qui, souvent, vous passent sur la tête.
La Guerre, c'est encore l'habitude qu'il faut prendre de toutes les promiscuités.
Vous mangez à côté des ordures qui sont partout, vous marchez dedans et vous vous couchez dedans.
Vous êtes d'une saleté repoussante. Vous mangez avec des mains pleines de terre ou de boue.
La Guerre, c'est quelquefois la bataille, mais toujours contre un ennemi invisible et qui vous voit :
comme le 08 octobre, dans les betteraves, où pas un des nôtres n'a tiré une cartouche :
comme le 20 octobre à Vingré, où le 298° a perdu mille deux cents hommes
 
 
Enfin, la Guerre, c'est le manque de nouvelles.
C'est le dégoût de tous, pour une boucherie pareille, à notre siècle prétendu civilisé.
La Guerre , c'est l'angoisse qui vous étreint quand vous entendez le râle des mourants ou les plaintes des blessés qui souvent meurent au coin d'un bois ou dans un champ, faute de soins.
La Guerre, c'est la sensation très nette que bien des chefs se moquent de la vie d'un homme.
Enfin, la Guerre, c'est l'attente de la mort pour un moment imprévisible, mais qui viendra sûrement, le jour
où on nous lancera contre ces mitrailleuses, ces fusils, ces canons invisibles qui nous entourent et qui nous guettent.
 

  
Jean DUMONT 283° RI, Front Aisne 1914
 

Par Alana - Publié dans : Philosophie
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 15:20






En septembre 1914 Apollinaire fait connaissance à Nice de Louise de Coligny-Châtillon, qu’il appellera Lou, passion autant brulante qu'éphemère. La même année, il s’engage volontairement dans les troupes françaises,  il est affecté à Nîmes, le 6 décembre, au 38e régiment d’artillerie de campagne
Il idéalise la femme qu’il aime, lui écrit tous les jours des lettres et des poèmes.
Fiancé à Madeleine Pagès, avec qui il entretient également une relation épistolaire, il poursuit ses échanges avec Lou.

Sa lettre déclaration d'amour, datée du 28 septembre 1914, commence en ces termes : « Vous ayant dit ce matin,,,, et que je vous aimais, ma voisine d'hier soir, j'éprouve maintenant moins de gêne à vous l'écrire. Je l'avais déjà senti dès ce déjeuner dans le vieux Nice où vos grands et beaux yeux de biche m'avaient tant troublé que je m'en étais allé aussi tôt que possible afin d'éviter le vertige qu'ils me donnaient. »
Mais la jeune femme ne l'aimera jamais, ou du moins, pas comme il l'aurait voulu ; ils rompent en mars 1915 en se promettant de rester amis.


Envoyé au front en 1915, il est blessé à la tempe par un obus, il est trépané. Après une longue convalescence, il se remet progressivement au travail, fait jouer sa pièce "Les Mamelles de Tirésias".
Affaibli par sa blessure, Guillaume Apollinaire meurt le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris alors que, dans les rues, les Parisiens célèbrent la fin de la guerre.

Certaines de ces lettres sont publiées en 1947 sous le titre : Ombres de mon amour puis en 1959 sous le titre "Poèmes à Lou". L’ensemble de cette correspondance est publié en 1990 sous le titre : "Lettres à Lou".

Par Alana - Publié dans : Poésie
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 01:50


Bonjour à tous deux,

Merci de vos passages et de vos commentaires.
Au plaisir de vous lire, en attendant, je vous embrasse, Alana.

Par Alana - Publié dans : Pêle-mêle
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 01:24

Symbole de joie ou de peine, unique ou conjuguée, la couleur s'affiche !



Et pourquoi les couleurs ne seraient-elles pas soeurs des douleurs, puisque les unes et les autres nous attirent dans l'éternel ?

 
Hugo von Hofmannsthal
Extrait de Lettre d'un voyageur rentré dans son pays

Par Alana - Publié dans : Alana émotive
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 01:04





Voudriez-vous me dire, s’il vous plaît, quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?

– Cela dépend beaucoup de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.

– Peu m’importe l’endroit… dit Alice.

– En ce cas, peu importe la route que tu prendras, répliqua-t-il.

– … pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en guise d’explication.

– Oh, tu ne manqueras pas d’arriver quelque part, si tu marches assez longtemps.

 

Par Alana - Publié dans : Les doutes d'Alana
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