Vous êtes là et me promettez l'Enfer.
Moi j'ai les mains sur la tête.
J'ai froid, j'ai peur, je suis à terre,
Et cependant j'attends vos requêtes.

Vous me tendez votre botte pour un hommage.
Je m'execute et avec plaisir je me penche :
Il faut toujours montrer une volonté franche.
Votre cuir sur ma peau et je suis sur un nuage.

Un sourire, ma soumission vous ravie.
Vous êtes là...ma recherche n'était pas vaine.
Sur ce chemin, vous m'entrainez par cette chaine,
Et ce collier autour du cou me ramène à la vie.

En le recevant, Je vous ai juré fidélité.
Vous avez alors promis de me dresser.
Pour ce faire : cage, pinces et fessées.
Jamais ma volonté ne s'est délitée.

Cette chaine entre mes seins est votre volant.
Grâce à elle, je vous suis partout.
Si vous tirez, je vous suis comme un toutou.
Votre geste est doux, jamais violent.

Vos insultes, je les reçoit comment des compliments.
Vos coup de boutoir me font crier de plaisir.
Pour vous Maitresse, je suis une chose à remplir.
Vous savez qu'être traité ainsi me plait vraiment.

Tant de plaisir et de honte à la fois.
Etre en même temps objet, chienne et dévidoir.
En laisse être promené nu dehors le soir.
C'est aussi là votre plaisir que je vois.

Mais la promenade ne sera pas pour ce soir.
Mes fesses sont aussi rouges que mon sexe est dur.
Je ne vous ai pas respecté et je suis corrigé bien sûr.
Haletante, vous me laissez attaché dans le noir.

J'entends vos pas résonner dans le couloir.
Couché sur le sol, je suis fatigué et j'ai froid.
Lumière, vous entrez et me remettez droit.
Longtemps j'espère, je me souviendrais de ce soir.

Duncan.

Encore un bien joli texte, je t'embrasse, Alana.

Il y a 64 ans aujourd'hui, de jeunes gens se sont lancés à l'assaut de la forteresse Europe comme on disait à l'époque. Malgré leur peur tout à fait légitime, ils ont investis cette forteresse par la mer mais aussi par la voie des airs. Ce jour là, le destin de l'europe a basculé. Face à ces immences rangées de croix blanches, un seul mot vient à l'esprit : merci.



Ils sont là, entassés depuis des jours.
Ils imaginent bien ce qui les attends.
Tout autour la pluie. Putain de temps !
Combien verront le chemin du retour...

Par air ou par mer, c'est la traversée.
Depuis des mois tout est planifié.
La moindre cartouche est répertoriée.
Maintenant, ils partent. c'est décidé.

Qu'elle est longue cette taversée.
Et trop courte en même temps.
Mon dieu, là-bas que vont-ils trouver ?
Peu importe, courir c'est le plus important.

Sur la plage, c'est le calme avant la tempête.
Au large, une armada comme on en a jamais vu.
Sur les plages un mur qui ne peut être rompu.
Et surtout la même pensée dans toutes les têtes...

Après la bataille, une seule constation.
D'un côté et de l'autre la même couleur de sang.
Décrire ce qui s'est passé ne serait pas décent,
Quel était l'enjeux ? L'avenir de plusieurs nations.

Que reste t-il de ce jour où tout bascula ?
Une Europe de liberté comme j'aime à le croire.
Et des champs de croix blanches et noires.
C'est l'une des traces de ce qui se déroula.

Dans 100 ans, j'espère qu'on se souviendra
Qu'un jour pour nous, des hommes sont morts ici.
Toutes les générations vous diront merci.
Car pour nous plus jamais la paix ne souffrira.

Texte de Duncan.

C'est encore une fois un magnifique poème que tu nous offres, je t'en remercie et je t'embrasse. Alana.

Chaque jeudi à 21HOO sur le Forum de MyLady, les soumis le souhaitant peuvent avouer leurs fautes.
Il y a peu Duncan c'est emporté avec moi et ce en la présence de Lady, il désira avouer cette faute de comportement, la sentance du tribunal a été la suivante, m'écrire un texte, celui-ci devant être publié sur le blog.

Il s'intitule:

Pour une amitié


Et bien voilà, petit à petit, tu me fuis.
Je le sais, je le sens, j'en suis sûr.
Pourquoi est-ce aussi si dur ?
Est-il possible que cette amitié soit finie ?

Tu me parles comme s'il n'en était rien.
Et bien soit, tu insistes, je vais te le dire.
Non, ce soir je n'ai pas envie de rire.
Oui, ces mots sont les miens !!

Evidemment, cette conversation tu la quittes !
Et moi je suis là....écran blanc....
c'est étrange, il y a dix minutes pourtant....
Encore une fois, tout s'est passé si vite.

Ca y est, tu recommences comme avant.
Ca me revient, c'est ce que tu m'as dit.
Mais enfin qu'est ce qui m'a pris ?
C'est ce qui m'obsède en me levant.

J'ouvre les yeux mais il est encore tôt.
Dans le ciel, il n'y a pas un nuage.
Dans le miroir toujours le même visage.
Il faut le dire, c'est celui d'un idiot.

Toi, pour une fois tu vas m'écouter !
Pendant des mois, elle t'a porté à bout de bras.
Pourtant, elle n'a jamais rien attendu de toi.
Tu n'as pas le droit de la juger !!

Tu arrives et d'un coup tu craches ta colère.
Tu crois peut-être qu'être ami est un dû !
Le résultat, c'est qu'aujourd'hui tu es perdu.
Alors fait ce qu'il faut car sinon tu la perds.

Mirage, rêve ou sursaut de conscience ?
Mon image vient de m'engueuler !
Ce qui est sur c'est que je dois lui parler,
Enfin m'excuser si elle me laisse une chance.

Une bonne partie de la journée, je t'ai cherchée.
Enfin le soir, avant de partir je t'ai trouvé.
Penaud, je me suis lancé, sans être écouté.
Trop utilisées,mes excuses n'ont plus de portée.

Malaises ou mal-être, je n'ai pas d'excuses.
Tu le sais, je suis peut-être idiot mais pas méchant.
Je vais me reprendre, je le prouverais avec le temps.
Je ne veux pas que notre amitié s'ébrèche et s'use.

Trop de disputes, trop de peine et de dilemme.
Je souhaite que nos discussions retrouve la paix.
C'est peut-être ma dernière chance je le sais.
Voilà...tout ça,je voulais te le dire quand même.

Duncan


Bonsoir à toi Duncan,

Il est vrai que ce texte était une punition, je le prends pourtant comme un cadeau.
A le lire, je me lis aussi.

Merci aussi de ton écoute de ce soir....
La pauvre libellule s'en va se coucher.

Je t'embrasse en te souhaitant un excellent WE.
Alana