Alana

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J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pentre autrement  que je ne devrais penser, et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité.

Alana sans dessus dessous




En-dessous de chaque article, vous trouverez différentes catégories suivant mes humeurs journalières.Mes doutes, mes envies, mes plaisirs, mes peurs....Etc...Etc...

 

Aux égaré(es)


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Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou que je me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami, n'entre pas sans désir.

Paul Valéry

Mardi 23 septembre 2 23 /09 /Sep 14:17




Je suis en même temps et de glace et de flamme,
La crainte et le désir accompagnent mes pas,
Ma peine a ses plaisirs, mon mal a ses appas
Et ma propre douleur me tient lieu de dictame.

En cet étrange état où souvent je me pâme,
J'ignore également la vie et le trépas.
Les endroits où je suis, c'est où je ne suis pas
Et j'ai du mouvement, bien que je sois sans âme.

Mon esprit de mon corps est toujours dégagé,
Un astre fait la nuit où je me vois plongé,
Un aveugle me guide, un enfant me conseille.

Je suis dans la prison et j'erre en mille lieux.
Voilà le seul énigme, adorable merveille,
Où ne pénètre point la clarté de vos yeux.


Claude Malleville (1596-1647)

Par Alana - Publié dans : Poésie
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Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 18:30




Je vis ces jours passez une fort belle garce
Négligemment coifée, assise sur du foin,
Ayant ses deux genoux l'un de l'autre si loin
Au large escarquillez qu'ils occupoient la place.

 
Ses cuisses elle ouvroit d'une si bonne grace
Qu'on voyoit entre deux, vers le haut, en un coin,
Un trou large et ouvert à y mettre le poin,
Mais faisoit, ce semble, une laide grimace.


Joyeuse, elle tenait à belles plaines mains
Une chose gros et long d'un quartier pour le moins
Qu'elle mettoit dedans la mine asseurée;
 

Et, remuant tousjours, si fort elle pressoit
Que jamais en repos elle ne le laissoit
Qu'une douce liqueur elle n'en eut tirée.


Pierre De Larivey (1540 - 1619) 

Par Alana - Publié dans : Poésie
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Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 14:28






Bonjour Jeff,

La mienne l'était, grise, mais les nuages se sont dissipés pour laisser place au soleil.
Tu sembles en manquer,alors, au départ, je partais dans l'idée de t'en mettre un très grand, puis, en cherchant ici et là des photogrpahies, je n'étais pas si satisfaite, je suis donc partie sur une autre idée..

J'ai alors pensé surtout en cette époque de l'années, aux aurores boréales.
Je trouve ce phénomène lumineux de toute beauté, simplement féerique.
Mais en même temps, derrière cette image enchanteresse, il y a une très belle "allégorie" à découvrir.

Je t'embrasse, excellente journée, Alana.


Cette roue sous laquelle nous tournons est pareille à une lanterne magique. Le soleil est la lampe ; le monde l'écran ; Nous sommes les images qui passent.

Omar Khayyâm

Par Alana - Publié dans : Les plaisirs d'Alana
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Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 01:37




Le Maître dit : « Il est bon d’habiter là où règne le sens de l’humanité. Pourrait-on appeler sage un homme qui choisirait de n’y point habiter ? »

Lunyu, ou les Entretiens de Confucius

Une belle semaine à toutes & tous, pour ma part, il est grand temps que je me couche, je vous embrasse, Alana.

Par Alana - Publié dans : Si
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Dimanche 21 septembre 7 21 /09 /Sep 16:12




Encore un artiste que je découvre du côté d'Enkil, Oleg Duryagin.
J'aime "ses" visages diaphanes que l'on découvre au fil de son site, j'avais envie d'illustrer ce texte de Germain Nouveau de l'une d'elles.

Ci-joint son site : http://www.douart.ru/


Je vous connais comme elle, ô murs, travail des nonnes,
Préaux fleuris d'amours furtifs, silencieux
Parloirs, où, par la nuit, l'âme des lunes bonnes
Se distille, rosée errante de leurs yeux ;
 
Cour grise où tourne le soulier lacé des grandes,
Cachant sous de longs cils des yeux endoloris,
S'imaginant, le soir de mystiques offrandes,
Causer dans leurs rideaux avec de purs esprits.
 
Je vous ai vus, ô lents tours noirs où les plus braves
Rentrent avec l'effroi du parler patelin ;
Et je vous aime aussi, novices, pour les graves
Désirs tapis aux plis de vos jupes de lin.
 
Dortoirs religieux, vous me bercez comme elle :
Là, le sommeil est le seul des péchés permis,
Et l'on entend monter, bouffonne et solennelle,
Leur jeune haleine aux dents des anges endormis.
 
Je vous adore, froid parfum des sacristies,
Chœur d'agate où le jour, sous un rideau sanglant,
Voit éclore parmi la danse des hosties,
Le rêve violet d'un doux évêque blanc ;
 
Chapelle de soupirs, grille, ombre jalouse
Où la pensionnaire aux essors fabuleux
Reluque avec le cœur d'une petite épouse
Un séraphin charmant, pâle au fond des cieux bleus ;
 
Prises de voile, où la vierge, en des frissons vagues,
Sur l'autel, dont la marche a sacré ses genoux
Écoute sa toison, qui va fleurir en bagues,
Choir sous les ciseaux saints, terrifiants et doux.
 
Études du soir, pleurs des cellules, tonnelle
Où la chère mère a coutume d'attirer
Sur ces deux seins sanglés de bure une belle enfant :
Obscures amitiés dont Jésus doit pleurer !
 
Celle qu'avec le nard pudique d'un roi mage
J'encense dans mon cœur se meurt là ; j'ai pu voir
Ses yeux, lampes d'amour où brûle mon image,
Et je m'en suis allé, bien ivre… un certain soir !…
 
Ô toi qui vit dans ces solitudes de femme
Et qui n'as dû garder de ton été premier
Qu'à peine assez de corps pour contenir une âme,
Colombe en route pour l'éternel colombier ;
 
Cieux choisis d'où l'on voit pleuvoir encor des mannes
Et descendre sur les fronts des langues de feu,
Ma bouche - en vous rêvant - faite aux argots profanes,
Bégaie une oraison : je me trompe avec Dieu.
 
Vergers mûrs où la sainte a le respect des mouches,
Cours grises, encensoirs berceurs, avents jeûnés,
Vers vous - comme à vos pieds, chères saintes nitouches -
Je m'agenouille avec la larme des damnés.

 

Germain Nouveau (1851-1920)

Par Alana - Publié dans : Les plaisirs d'Alana
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Dimanche 21 septembre 7 21 /09 /Sep 14:03

 

                   

 


Bonjour à toi Jeff,

Oui, il l'était, envie peut-être de le poursuivre en s'éloignant du contexte d'origine?
La musique d'Epica "Solitary Ground" te serait-elle inspiratrice?

Je t'embrasse, au plaisir de te retrouver ici où ailleurs, Alana.
Par Alana - Publié dans : Pêle-mêle
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Dimanche 21 septembre 7 21 /09 /Sep 13:56



"Ainsi vont les gens, poussés par leurs occupations : ils vont leur chemin comme l’année dont les saisons se suivent et ne cherchent pas à se modifier; ils fouettent leur corps et leur nature pour assouvir leurs ambitions et ne se retrouvent jamais plus jusqu’à la fin de leur vie. Quel dommage !"

Zhuang Zi
Par Alana - Publié dans : Si
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Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 23:46




On donnerait cher pour savoir ce qu’elles pensent. Celles qui veulent ne pas être touchés.
Celles qui veulent qu’on les laissent faire. Celles qui veulent qu’on les saisissent lentement. Celles qui veulent frémir,
celles qui veulent frôler. Celles qui ne savent pas ce qu’elles veulent. Les habituées. Les novices.
Celles qui ne comprendront pas comment elles ont une fois dans leur vie permis cela. Les désespérées.
Les folles. Toutes les femmes sans mémoire, toutes les femmes sans lendemain…

 

Louis Aragon (1897-1982)

Par Alana - Publié dans : Poésie
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Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 15:44


Lorsque je suis passée sur ton blog, je n'ai demandé qu'une chose, qu'un texte que tu es venu t'approrié chez moi soit retiré.
Ces brêves lignes lui étaient destinées, elles étaient de moi pour elle, je pense que c'est aussi légitime de respecter ce souhait.
Un bref moment de ma vie, où il reste des mots dans cet espace.

Dans la bannière, je n'ai jamais prétendu que ces mots étaient de moi.

Je n'y vois pas un jeu, mais l'apogée de la sottise humaine, et oui, sous une autre forme, par la profanation d'une histoire.

Maintenant, libre à toi de passer par ici, d'y laisser des commentaires, à défaut de chez toi ici, rien n'y est censuré!!


Sur ce, à bon entendeur!!!


P/S: Tu manques d'assiduité lors de tes visites, je n'ai plus de Maîtresse à ce jour!!

Par Alana - Publié dans : Alana émotive
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Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 13:20




Que pouvons nous y faire?

Une belle échappée en forêt dans le silence et la solitude par exemple.
Excellent WE à toutes et tous, je vous embrasse Alana.


Voici que la saison décline,
L'ombre grandit, l'azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L'oiseau frissonne, l'herbe a froid.

 

Août contre septembre lutte ;
L'océan n'a plus d'alcyon ;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.

 

La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond ;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l'été fond.

Victor Hugo

Par Alana - Publié dans : Les plaisirs d'Alana
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