Alana

laure100-002-copie-1.jpg


J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pentre autrement  que je ne devrais penser, et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité.

Alana sans dessus dessous




En-dessous de chaque article, vous trouverez différentes catégories suivant mes humeurs journalières.Mes doutes, mes envies, mes plaisirs, mes peurs....Etc...Etc...

 

Aux égaré(es)


laureZZZ-012.jpg


Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou que je me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami, n'entre pas sans désir.

Paul Valéry

Dimanche 14 septembre 7 14 /09 /Sep 17:44





Dites vous tout à tout le monde?
Vous arrive t-il de dissimuler?
Atténuer vous la vérité?
Ou au contraire vous abritez vous?
 
Aller vous oser nous le dire?



Rien ne demande plus de circonspection que la vérité, car c'est se saigner au cœur que de la dire. Il faut autant d'adresse pour la savoir dire que pour la savoir taire. Par un seul mensonge l'on perd tout ce que l'on a de bon renom. La tromperie passe pour une fausse monnaie, et le trompeur pour un faussaire, qui est encore pis. Toutes les vérités ne se peuvent pas dire : les unes parce qu'elles m'importent à moi-même, et les autres parce qu'elles importent à autrui.

Baltasar Gracian

Par Alana - Publié dans : Si
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 14 septembre 7 14 /09 /Sep 14:19




Je commence à compter les jours avant d'arriver au 19 octobre.
Elle est belle, talentueuse, je l'adore.
Par Alana - Publié dans : Les plaisirs d'Alana
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 14 septembre 7 14 /09 /Sep 13:43




Source vénérienne où vont boire les mâles !
Fissure de porphyre où frise un brun gazon,
Qui, fin comme un duvet, chaud comme une toison,
Moutonne dans un bain de senteurs animales.

Quand un homme a trempé dans tes eaux baptismales
Les désirs turgescents qui troublaient sa raison,
II en garde à jamais la soif du cher poison
Dont s’imprégna sa peau dedans tes eaux thermales.

0 Jouvence des cœurs ! Fontaine des plaisirs !
Abreuvoir où descend le troupeau des désirs
Pour s’y gorger d’amour, de parfum et d’extases !

Il coule de tes flancs, le nectar enchanté,
Elixir de langueur, crème de volupté…
Et pour le recueillir nos baisers sont des vases !

Edmond Haraucourt  La Légende des sexes, poèmes hystériques et profanes, paru en 1882 sous le pseudonyme de « Sire de Chambley »

Par Alana - Publié dans : Poésie
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 14 septembre 7 14 /09 /Sep 13:37


Bonjour à vous Alexis,

Ravie de vous savoir dans mon jardin.
Bien entendu que je reconnais cet extrait du Petit Prince qui reste je dois dire, un mes passages préférés après la rose que j'avais déjà posté quelque temps auparavant.
Soyez ici le bienvenu, au plaisir de vous lire.

Je vous embrasse, Alana.

 

Bonjour à toi Jeff,

Et oui, que rajouter?
Je t'embrasse, au plaisir de te croiser, Alana.


Bonjour à vous Michel,

Et oui, vous n'êtes pas le premier ni le dernier à me le dire, je regrette alors que tous ne puisse lire correctement mes articles.

Pour en revenir à "Germinal" de Zola, je pense à Etienne encore un homme pleins d'espoirs dans la lutte contre les inégalités, révolté par l'injustice.

Au plaisir de votre lyrisme, à bientôt, je vous embrasse Alana.

Par Alana - Publié dans : Pêle-mêle
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Samedi 13 septembre 6 13 /09 /Sep 23:25





Je te salue, ô merveillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, ô bienheureux pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente!

C'est toi qui fais que plus ne me tourmente
L'archer volant qui causait mes ennuis;
T'ayant tenu seulement quatre nuits
Je sens sa force en moi déjà plus lente.

Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D'un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles:
Tous vers galans devraient, pour t'honorer,
A beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poing leurs flambantes chandelles!

Pierre de Ronsard

Par Alana - Publié dans : Poésie
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 13 septembre 6 13 /09 /Sep 22:22


Bonsoir à toutes et tous,

C'est encore une fois au détour d'un clic que je suis tombée sur la lettre d'un condamné qui n'avait que 18 ans et qui m'a beaucoup ému.
Je tiens pourtant à préciser qu'en aucun cas, ce blog ne se veut "politique" ou "idiéologique".



« Mes chers parents, chers amis,

C’est la fin… On vient nous chercher pour la fusillade. Tant pis… Mourir en pleine victoire, c’est un peu vexant, mais qu’importe !… Le rêve des hommes fait événement.
Nano, souviens-toi de ton frangin. Jusqu’au bout il a été propre et courageux, et devant la mort même je ne tremble pas.
Adieu, mon vieux papa. Je te remercie d’avoir été chic avec moi. Garde un bon souvenir de ton fils.
Tototte, Toto, adieu, je vous aimais comme mes autres parents.
Nano, sois un bon fils. Tu es le seul fils qui leur reste, ne fais pas d’imprudence.
Adieu, tous ceux que j’ai aimé, tous ceux qui m’aimaient, ceux de Nantua et les autres.
La vie sera belle. Nous partons en chantant. Courage. Ce n’est pas si terrible après six mois de prison.
Mes derniers à vous tous. »


Pierre Benoît fusillé au stand de tir de Balard à Paris 15e le 8 février 1943.


Dernière lettre de Pierre Benoit, un des Cinq lycéens de Buffon (Jean Arthus, Jacques Baudry, Pierre Grelot et Lucien Legros)  fusillés par les Allemands au stand de tir de Balard à Paris. Ils avaient été arrêtés puis condamnés à mort pour des actes de résistance en 1942.





Des jeunes passionnément attachés à la liberté au point de sacrifier leur propre vie pour défendre celle des autres.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinq_Martyrs_du_lyc%C3%A9e_Buffon

Par Alana - Publié dans : Emotions
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 15:45

 


Je me souviens de ce temps ou nous sortions dans un charmant club avec Cystenian.

Vu de l'extérieur, rien ne pouvait laisser croire que l'endroit était de toute beauté.
Nous y avons croisé toutes sortes de gens et il est arrivé que nous sympathisions avec certain(es).
Mais je vais plus m'attarder sur les femmes,

J'ai aimé l'impudique, la vicieuse,l' obscène, la rougissante, l'effarouchée, la craintive, l'éffrontée, la lubrique, l'indécente, l'angélique, la convenable, la sensuelle,....
J'ai aimé les approcher, les ressentir et les goûter.
J'ai aimé ces histoires sans futur.
 
Aujourd'hui, il est devenu plus que rare que nous sortions en clubs, l'endroit où nous allions a fermé voilà bien longtemps maintenant, et nous n'avons jamais retrouvé l'ambiance que nous avions connu par le passé.
Ma préférée restera l'exib, celle qui aimait afficher son intérêt devant son public.
Aujourd'hui, j'aime sans doute bien plus encore les femmes, mais je les approche plus discrétement simplement, et je les trouve encore plus belles.

 

 

 

Par Alana - Publié dans : Les plaisirs d'Alana
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 12:48




Nous vivons dans une société ou il y a des régles, tout comme nous faisons nos choix en fonction de notre éducation.
La liberté serait de se débarasser du fardeau de la culpabilité.
Etre libre c'est aussi un état d'esprit, prendre l'habitude de faire des choix, même s'ils sont difficiles.
Mais je préfère vous laisser lire la vision qu'avait Khalil Gibran.


Et un orateur dit : " Parle-nous de la Liberté ".
Et il répondit :

" A la porte de la cité et au coin du feu dans vos foyers je vous ai vus vous prosterner et adorer votre propre liberté,
Comme des esclaves qui s'humilient devant un tyran et bien qu'il les terrassent le glorifient.
Dans le jardin du temple et dans l'ombre de la citadelle j'ai vu les plus libres d'entre vous porter leur liberté comme un boulet à traîner.
Et en moi mon coeur saigna ; car vous ne pourrez être libre que si le désir de quérir la liberté devient un harnais pour vous, et si vous cessez de parler de liberté comme d'un but à atteindre et d'une fin en soi.
Vous ne serez réellement libre tant que vos jours ne seront pas chargés de soucis et que l'indigence et la souffrance ne pèseront pas sur vos nuits,
Mais plutôt lorsque votre vie sera ceint de ces contraintes et dès lors au-dessus d'elles vous vous élèverez, nu et délié.
Et comment pourriez-vous vous élever au-dessus de vos jours et de vos nuits si vous ne brisiez pas les chaînes que vous avez vous-même, à l'aube de votre esprit, attachées autour de votre midi ?
En vérité ce que vous appelez liberté est la plus solide de ces chaînes, même si ses maillons qui brillent au soleil et éblouissent vos yeux.
Et qu'est-ce que la liberté sinon des fragments de vous-même que vous cherchez à écarter pour devenir libre ?
Si vous croyez que la clé de la liberté se trouve derrière une loi injuste qu'il suffit d'abolir, dites-vous que cette loi a été inscrite de votre propre main sur votre propre front.
Vous ne pouvez l'effacer en brûlant tous vos livres de lois, ni même en lavant les fronts de vos juges, dussiez-vous y déverser la mer entière.
Et si vous pensez qu'en détrônant un despote, vous retrouverez votre liberté, voyez d'abord si son trône érigé en vous-même est bel et bien détruit.
Car nul tyran ne pourra dominer des sujets libres et fiers, que s'il existe déjà une tyrannie dans leur liberté et une honte dans leur fierté.
Et si vous cherchez à chasser vos soucis ou à dissiper vos craintes pour libérer ainsi votre esprit, sachez que vous-même les avez choisis avant que vous ne les ayez subis.
Et que le siège de votre frayeur est dans votre coeur et non point dans la main de celui qui vous fait peur.
En vérité tout ce qui se meut en vous est dans une constante semi-étreinte : ce qui vous terrifie et ce qui vous réjouit, ce que vous chérissez et ce que vous haïssez, ce que vous désirez saisir et ce que vous cherchez à fuir.
Vos actes sont des jeux d'ombres et de lumières en couples enlacés.
Toute ombre se dégrade, se fond et se meurt à l'arrivée d'une lumière,
Et quand l'ombre s'évanouit et n'est plus, toute lumière qui s'attarde derrière ses lisières devient alors une ombre pour une autre lumière.
Et ainsi quand votre liberté se désenchaîne devient elle-même les chaînes d'une plus grande liberté. "

Liberté de Khalil Gibran

Je trouve ce texte très juste.


Je vous souhaite un excellent WE et  vous embrasse, Alana.

Par Alana - Publié dans : Alana émotive
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 09:47




C’est beaucoup nuire déjà que d’arrêter : cette vie est si courte ! et notre inconstance l’abrège encore en nous la faisant recommencer sans cesse. Nous la morcelons en trop de parcelles, nous la déchiquetons. Hâte-toi donc, cher Lucilius, et songe combien tu redoublerais de vitesse, si tu avais l’ennemi à dos, si tu soupçonnais l’approche d’une cavalerie lancée sur les pas des fuyards. Tu en es là ; on te serre de près ; fuis plus vite et trompe l’ennemi. Ne t’arrête qu’en lieu sûr, et considère souvent que c’est une belle chose à l’homme de compléter sa vie avant de mourir, puis d’attendre en sécurité ce qui lui reste de jours à vivre, fort de sa propre force et en possession d’une existence heureuse qui ne gagne pas en bonheur à être plus longue. Oh ! quand verras-tu l’heureux temps où tu sentiras que le temps ne t’importe plus, où tranquille et sans trouble, insoucieux du lendemain, tu auras à satiété joui de tout ton être ! Veux-tu savoir ce qui rend les hommes avides de l’avenir ? C’est que pas un ne s’est appartenu.
Par Alana - Publié dans : Philosophie
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Jeudi 11 septembre 4 11 /09 /Sep 20:57



 
Par Alana - Publié dans : Musique
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Hier, Aujourd'hui, Demain

Mars 2025
L M M J V S D
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
31            
<< < > >>

Empreintes

Mémento

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés